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Gegip mise sur les services de géosurveillance

 Opérant à l’origine dans la surveillance humaine, Gegip accenture  sa diversification dans les prestations de géosurveillance, notamment par de nouveaux contrats dans ce domaine, annonce David Amsellem, fondateur et directeur général de l’entreprise, au cours d’un entretien accordé à En Toute Sécurité. En s’appuyant sur la technologie de la société lilloise. Geotraceur, Gegip propose la géolocalisation en temps réel d’objets pour détecter s’ils sont volés, de même qu’un équipement de PTI (protection du travailleur isolé) sous forme d’une ceinture détectant si un agent de sécurité s’est endormi ou est tombé. « Nous gérons plus de 4500 abonnés, dont 2500 pour la version PTI, sur notre PC dédié à cette tâche, car nous ne faisons pas de télésurveillance classique », explique le dirigeant qui a débuté sa carrière comme agent de sécurité en 1991 pour devenir chef de poste puis prendre la direction de la société familiale Gegip en 2004.

Pour la version PTI, Gegip a déjà équipé les veilleurs de nuit de 150 établissements de Louvre Hotels Group et pense arriver à 800 l’année prochaine. Parmi ses clients, il compte également Eurovia, Eiffage, SNCF, Engie, des bases navales militaires, etc. La société entame la prospection des sociétés de sécurité.

Gegip vient de signer un accord avec Mudetaf, principale compagnie d’assurance des buralistes, pour proposer une solution de géosurveillance couplée avec le mar- queur chimique Smartwater. Ce système a également été installé dans des camions de livraison du réseau DPD.

Un accord vient d’être signé avec Santélys, une association de médecins à domicile, qui fait suite à un partenariat noué en 2017 avec Verspieren pour géosurveiller des instruments de musique de grande valeur. Le portefeuille de clients compte également des enseignes de distribution comme Carrefour, Boulanger, Marionnaud, Chanel, des bou- tiques SFR, des bijoutiers, des coiffeurs, des établissements scolaires, etc. Le service pro- posé comprend l’achat du matériel (de 200 à 300 € par balise selon les configurations) et un abonnement de 29 € à 40 € par mois selon le niveau de service.

« La part de la géosurveillance augmente très rapidement : elle représentait seulement 5 % de notre activité en 2015, pour passer à 25 % en 2018, 40 % cette année et devrait dépasser la moitié de nos revenus d’ici la fin 2020 », souligne David Amsellem. « Aujourd’hui, nous ne recherchons plus de nouveaux prospects en surveillance humaine mais notre CA dans ce domaine continue d’augmenter avec nos clients ac- tuels. Cependant, nous envisageons d’arrêter cette activité en 2022 afin de concentrer nos efforts sur la géosurveillance », explique David Amsellem.

Pour l’exercice achevé en juin 2018, la société — régulièrement rentable et employant près de cent personnes — a enregistré un CA de 2,5 M€ qui est passé à 3 M€ pour l’année suivante. Pour l’exercice clos en juin 2020, elle vise près de 3,5 M€.

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David Amsellem : « La géosurveillance devrait représenter plus de la moitié de nos revenus d’ici un an ».

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